Les AUM vont augmenter tout secteur confondu tant en gestion individuelle sous mandat qu’en gestion collective de 2004 à horizon 2025 pour atteindre le chiffre faramineux de plus de 145,4 billions de dollars américains. En plus de 21 ans, les AUM auront connu ainsi une hausse de presque 290%2 soit respectivement en billions de dollars américains3 :
Les hausses précitées s’accompagneront d’une consolidation forte de l’industrie sur certains marchés ainsi qu’une diminution des nombres de canaux de distribution. Parallèlement la digitalisation et l’automatisation croissante du conseil financier deviendront aussi une nécessité en dépit d’un bilan actuellement contrasté en termes de collectes auprès des épargnant français et internationaux.
Paradoxalement les AUM vont être moins rémunérateurs pour les professionnels de la gestion d’actifs et de fortune en raison d’une diminution des frais de gestion, toute classe d’actifs et secteurs confondus d’ici 2025.
Les chiffres sont frappants et sans appel à tel point qu’aucun type de gestion ne sera épargné, qu’elle soit dite4 :
Les plus fortes baisses seront particulièrement importantes avant 2021 au même rythme qu’un alignement d’intérêts entre professionnels de l’industrie et investisseurs. Il conviendra de noter que les diminutions de frais seront cependant hétérogènes d’une région du monde à une autre. Pour la gestion dite :
Les chocs réglementaires réguliers des législateurs tant européens que nationaux se feront progressivement sentir avec des conséquences positives pour les investisseurs et cela depuis 2012 jusqu’à 2025. L’entrée en vigueur cette année de la deuxième directive sur les marchés d’instruments financiers (MIF 2)4 et de la directive sur la distribution d’assurance (DDA)5 en droit français ou encore la Retail Distribution Review (RDR) de la Financial Service Authority (FSA)6 au Royaume Uni le 31 décembre 2012 sont les principales preuves de tels mouvements de baisse programmée de frais de gestion. Cette avalanche réglementaire associée à une mise en conformité obligatoire mettent les acteurs de la gestion d’actifs et de fortune un peu plus sous pression poussant même certains conseillers en gestion de patrimoine à adopter une indépendance réglementaire et non plus en rester à un simple argument marketing.
Les chocs culturels enfin peuvent expliquer ces mouvements croisés de hausse d’AUM et de baisse de frais de gestion d’ici 2025. L’adoration exclusive du veau d’or est désormais insuffisante. L’intégration de nouveaux enjeux par l’industrie financière devient indispensable pour lui permettre de répondre aux nouvelles attentes actuelles et futures de sa clientèle. De plus en plus d’investisseurs souhaitent, en effet, que les gestionnaires d’actifs et fortune intègrent dans leur gestion de leurs avoirs confiés des impacts notamment environnementaux, de gouvernance ou sociétaux. La gestion Investissement Socialement Responsable (ISR) a le vent en poupe et l’aura de plus en plus. Dans sa récente lettre annuelle 2018, Larry Finks, CEA de Blackrock déclarait à juste titre que « to prosper over time every company must not only deliver financial performance but also show how it makes a positive contribution to society »7.
Par ses services d'assistance face à des contrôles, d'accompagnements, d'audits, de formations, de veilles réglementaire, Regalex aide les sociétés de gestion de portefeuilles et les conseillers en investissements financiers ainsi que les acteurs de la Fintech à anticiper ces changements réglementaires avec sérénité et dans le respect de leurs obligations professionnelles.